Meurtre d'un gardien de prison à Montréal
Le meurtre du gardien de prison Paul Gosselin par un bagnard provoque un débrayage dans les pénitenciers du Canada.
Amené à l'hôpital Reine-Marie pour soigner un ulcère sanglant à l'estomac, le prisonnier, détenu au pénitencier fédéral de Sainte-Anne-des-Plaines, avait réclamé la permission d'aller à la salle de toilette. Une fois à l'intérieur, il s'est procuré un pistolet en soulevant le soupirail de ventilation du plafond et a ouvert le feu sur l'un des gardiens, Paul Gosselin. Le meurtre de Gosselin, qui survient à Montréal, entraîne un débrayage de 24 heures de 6 500 gardiens dans 49 pénitenciers fédéraux au Canada, ainsi qu'une grève du zèle des 1 400 gardiens de prisons du Québec. Réunis en exécutif national, les dirigeants du Syndicat de la fonction publique parlent de réclamer le rétablissement de la peine capitale. Ils menacent de plus de décréter des journées d'études si le gouvernement refuse de considérer cette demande.