Adoption d'une loi spéciale pour forcer le retour au travail des infirmières du Québec

Une infirmière se prépare à prendre des rayons X d'une patiente |
En réponse à la demande d'aide de l'Association des hôpitaux du Québec, l'Assemblée nationale est convoquée en séance spéciale pour forcer le retour au travail des infirmières affiliées à la Fédération des infirmiers et infirmières du Québec.
Le gouvernement libéral de Robert Bourassa fait alors l'adoption de la Loi 61 qui oblige les 5 500 syndiqués à rentrer au travail le 26 juillet à partir de minuit. Pour chaque journée d'infraction, on prévoit une coupure de 10 % sur la rétroactivité salariale. De plus, le syndicat peut écoper d'une amende de 100 à 10 000 $ par jour de grève illégales. Cette amende peut s'élever entre 50 $ et 250 $ par individu, par jour.