Adoption d'amendement à la Loi 45 modifiant le Code du Travail

Louis Laberge, président de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), écoutant un des orateurs lors d'un colloque tenu par la FTQ |
Le gouvernement du Parti québécois adopte une série d'amendements modifiant le Code du travail. Ceux-ci contiennent notamment un volet qui interdit l'utlisation de briseurs de grèves par les entreprises. Cette réforme du Code du travail fera l'objet de plusieurs critiques des milieux patronaux, particulièrement du Conseil du patronat du Québec (CPQ) dont les propositions d'amendements ont été refusées par le ministre du Travail et de la Main-d'oeuvre, Pierre Marc Johnson . D'autres aspects du nouveau code seront contestés par les centrales syndicales.
Le Conseil patronnal du Québec (CPQ) dénonce les mesures anti-briseurs de grève car, selon lui, la grève et le piquetage n'ont pas pour but d'empêcher une entreprise de fonctionner mais plutôt d'attirer l'opinion public sur le conflit. Dès 1976, le gouvernement du Parti québécois avait parlé d'introduire de semblables dispositions ainsi qu'une loi généralisant la formule Rand. Celle-ci rend obligatoire pour tous les employeurs la perception des cotisations syndicales à même les salaires. Lors du dépôt du projet de loi, le 2 août 1977, le CPQ dénonce sur toutes les tribunes cette réforme au cours d'une tournée d'information avec le ministre du Travail, Pierre Marc Johnson , et le président de la Fédération des travailleurs du Québec (FTQ), Louis Laberge .