Déclenchement d'une grève générale par la Centrale des enseignants du Québec
Cette grève générale touche un peu plus d'un million d'étudiants à travers la province. Le 16 mai suivant, l'Alliance des professeurs de Montréal déclenchera une grève contre la Commission des écoles catholiques de Montréal (CECM).
Les enseignants réclament : «un nombre d'élèves par classe acceptable au plan pédagogique à tous les niveaux, une diminution graduelle du nombre d'élèves par classe, un temps d'enseignement défini à dispenser auprès de tous les groupes, une amélioration de la tâche pour les enseignants mais surtout pour ceux et celles qui oeuvrent à la prématernelle, maternelle et l'élémentaire.» En réponse à ces exigences, le gouvernement dépose deux lettres d'entente. La première donne «l'assurance aux enseignants que l'engagement de spécialistes au premier cycle de l'élémentaire sera maintenu, contrairement à ce que prévoyait le plan d'action gouvernemental arrêté par le ministère de l'Éducation.» La deuxième donne «l'assurance que les commissions scolaires ne seraient pas obligées de prévoir une organisation pédagogique fondée sur une grille horaire divisée en 3 blocs de 3 heures. Cette grille horaire resterait sous la juridiction de chacune des commissions scolaires.»