Ouverture d'un sommet socioéconomique à Montréal
Le gouvernement du Parti québécois tient à Montréal un sommet auquel participent des représentants des milieux patronaux, syndicaux et communautaires. Le gouvernement cherche à obtenir un consensus sur les moyens à prendre pour redresser les finances publiques et relancer l'économie du Québec. Le sommet a lieu entre le 30 octobre et le 1er novembre.
Le gouvernement se fixe un objectif ambitieux en matière de création d'emplois : ramener le taux de chômage québécois au même niveau que le taux de chômage canadien et rattraper en trois ans la moyenne canadienne de création d'emplois. Les représentants du monde des affaires mettent de l'avant différents projets devant mener selon eux à la création de 40 000 emplois. Les participants s'entendent également pour faire passer la semaine de travail de 44 à 40 heures. Par ailleurs, un fonds spécial de lutte à la pauvreté de 250 millions de dollars est mis sur pied. Cette mesure ne satisfait pas les représentants de trois groupes communautaires, qui quittent le sommet parce que le gouvernement rejette la «clause d'appauvrissement zéro» réclamée entre autres par la Fédération des femmes du Québec. De plus, les représentants des associations étudiantes refusent également d'adhérer au consensus, car ils n'ont pas eu l'assurance que les frais de scolarité allaient être gelés.