Attribution du nom «Angus» aux nouvelles usines de la compagnie Canadien pacifique de l'est de Montréal

Les usines Angus pendant la Première Guerre mondiale |
Les nouvelles usines de construction ferroviaire de l'est de Montréal porteront le nom «Angus» en mémoire de Richard Angus, un homme d'affaires toujours vivant qui fut un des artisans du Canadien Pacifique.
Cette entreprise fondée par Ucal H. Dandurand et Herbert Holt est incorporée en 1905. Son usine, dont l'entrée en opération entraîne la création du village de Rosemont, se spécialise dans la fabrication de locomotives. Au moment de l'inauguration, l'usine emploie 3 000 personnes. Ce nombre montera rapidement à 5 000. À l'époque, le cadre de travail de cette entreprise est jugé moderne et confortable. Elle offre pour les employés une bibliothèque, des équipements de loisirs, un hôpital, une banque, etc. Avec ses 68 bâtiments, le complexe Angus est considéré comme le plus vaste domaine industriel au Canada. Pendant les deux guerres, la production sera réorientée en fonction des commandes militaires. Au cours de cette période, l'usine produira pour l'armée canado-britannique des canons, des chars d'assaut et des moteurs pour les navires de guerre. La demande fera passer le nombre d'employés à 12 000. La production des usines Angus connaîtra un ralentissement marqué au cours des années 1960 et 1970. En 1970, la compagnie fermera une partie de ses ateliers. La fermeture définitive surviendra en janvier 1992.