Publication du recueil de poésie «Le Vierge incendié» de Paul-Marie Lapointe
Après des études à l'École des Beaux-Arts de Montréal, Paul-Marie Lapointe publie un recueil de poésie «pénétrant et violemment surréaliste» : «Le Vierge incendié». Lapointe délaisse ensuite la poésie pour se consacrer au journalisme. Il fera un retour remarqué au début des années 60, publiant des oeuvres qui récolteront de nombreux prix.
Inspiré par la lecture de Rimbaud et d'Éluard, Paul-Marie Lapointe offre 100 textes, 79 poèmes en prose, 18 en vers libres et 3 en vers rimés, répartis en 5 parties qui rendent compte de la thématique de l'oeuvre : «Crânes scalpés», «Vos ventres lisses», «On dévaste mon coeur», «Il y a des rêves», et «La création du monde». Les tableaux du poète peuvent s'interpréter par des figures et des sonorités puis suggérer le temps et l'espace par des fonctions et des représentations. Autre trait notoire chez Lapointe : Éros et Thanatos apparaissent comme des images fondamentales, rejoignant ainsi les thèmes de l'amour et de la mort. Ces thèmes s'expriment dans une poésie de révolte et de violence, mais contribuent à la création d'un monde nouveau par les forces révolutionnaires du rêve.