Déclenchement d'une grève nationale des chemins de fer au Canada
Cette grève nationale amène le gouvernement fédéral à convoquer une session d'urgence et à voter une loi spéciale, le 30 août. Cette mesure mettra un terme au conflit.
Une fois le projet de loi voté, les employés devront se remettre au travail dans les 48 heures qui suivent. De plus, en attendant le règlement complet du différend, les employés se voient accorder une augmentation de salaire provisoire de quatre cents l'heure. Cependant, si un règlement n'est pas survenu 15 jours après la sanction de la loi, le gouvernement se réserve le droit de choisir un arbitre. Le gouvernement donne de plus l'assurance qu'aucun employé ne perdra son emploi parce qu'il a participé à la grève. Durant le conflit, le premier ministre Louis Saint-Laurent avait déclaré à ce sujet que «les faits démontrent que nos employés de chemin de fer sont et ont toujours été des Canadiens imbus de leurs responsabilités et de leurs devoirs envers la société». À la surprise de tous, les employés reprennent d'ailleurs le travail la journée même, à la seule exception de la Colombie-Britannique.